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ANDRÉ MASSON, Féminaire de la rue Saint Denis, 1957
ANDRÉ MASSON, Féminaire de la rue Saint Denis, 1957

ANDRÉ MASSON French, 04.01.1896-28.10.1987

Féminaire de la rue Saint Denis, 1957
Mine de plomb sur papier
24,5 x 16,5 cm à la vue
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Provenance

Collection Theodore Fraenkel Collection Jacques Fraenkel
Né de parents russes émigrés à Paris en 1890, Théodore Fraenkel obtient la nationalité française en 1904. Il entre au collège Chapel en 1907 et fait la rencontre d’André Breton avec qui il se lie d’amitié. Les deux élèves partagent la même passion pour la poésie et fondent un éphémère Club des Sophistes. Cet intérêt commun pour la poésie et l’art de manière générale les suivra tout au long de leur vie. Fraenkel et Breton entrent ensuite à la Faculté de Médecine. En 1915, Théodore Fraenkel est envoyé dans la 22e section d’infirmiers militaires à Nantes où il retrouve André Breton. Ensemble, ils font la connaissance d’un soldat convalescent, Jacques Vaché qu’André Breton considérera comme le précurseur du mouvement surréaliste. Suite à cette rencontre, Vaché prend Fraenkel pour modèle de son personnage Théodore Letzinski dans sa nouvelle Le Sanglant symbole : « Il était de ceux dont on dit : il ira loin. Son profil slave et sa parole imprégnée du charme de même marque étaient bien connus dans les milieux de la Pensée Libre. » Impliqué dans la Première Guerre mondiale, Théodore Fraenkel fait plusieurs missions militaires entre la Russie et la France. Revenu à Paris en mai 1918, André Breton lui présente Louis Aragon qu’il retrouve par la suite lors de son affectation au 77e régiment d’infanterie de Verdun. Au milieu du conflit, les amitiés entre ces personnalités se tissent et font naitre peu à peu une impulsion commune vers une nouvelle forme d’expression artistique. Dès le début de l’année 1920, Théodore Fraenkel participe aux manifestations parisiennes dada organisées par Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard, Francis Picabia, Philippe Soupault et Tristan Tzara. Il est considéré comme l’un des chefs de file de ce mouvement. Il apparaît ainsi dans plusieurs pièces de Breton et Soupault. Il expose au Salon Dada de 1921 Procédé à fil, il collabore à la revue d’Eluard Proverbe etc. En 1922, Fraenkel épouse Bianca Maklès dont la famille est intimement liée au groupe des surréalistes. En effet, Bianca est la sœur aînée de Sylvia Maklès qui épousera Georges Bataille en 1928, de Rose qui qui épousera André Masson en 1934, et enfin de Simone qui épousera l’écrivain Jean Piel. André Masson devient ainsi le beau-frère de Théodore Fraenkel, ce qui explique la d’œuvres inédites da l’artiste dans sa collection. Durant ces années, Fraenkel fait la connaissance du poète Robert Desnos, connu pour ses expériences d’écriture automatique et de rêves hypnotiques, qui deviendra son fidèle ami tout au long de sa vie. « Je suis couché et me vois tel que je suis en réalité. L’électricité est allumée. La porte de mon armoire à glace s’ouvre d’elle-même. Je vois les livres qu’elle renferme. Sur un rayon se trouve un coupe-papier de cuivre (il y est aussi dans la réalité) ayant la forme d’un yatagan. Il se dresse sur l’extrémité de la lame, reste en équilibre instable durant un instant puis se recouche lentement sur le rayon. La porte se referme. L’électricité s’éteint. » [Robert Desnos In Littérature, n°5] Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Fraenkel repart en mission. A son retour en 1945, il apprend la mort de son ami intime, Robert Desnos, qui l’avait désigné comme son légataire universel. Neveu de Théodore, Jacques Fraenkel grandit également auprès de ces personnalités incontournables du mouvement surréaliste, comme Robert Desnos, Louis Aragon, André Masson, Max Ernst, etc. Il travaille en particulier comme assistant du cinéaste espagnol et mexicain, Luis Buñuel, célèbre pour ses œuvres surréalistes et politiques. « En Jacques Fraenkel coexistaient l’enfant terrorisé qu’il est resté et l’homme intensément vivant et malicieux, à jamais reconnaissant envers ceux qui l’avaient protégé durant ces années noires. Jacques, c’était aussi l’adolescent qui avait grandi avec les Surréalistes, qui révisait ses leçons de français avec Aragon, côtoyait Max Ernst, Tristan Tzara ou Marcel Duchamp chez Théodore Fraenkel, son oncle bien aimé. L’assistant de Luis Buñuel, qu’il ressuscitait à travers de savoureuses anecdotes en concoctant son cocktail favori, "Le Buñuelitoʺ. […] Le directeur de l’IDHEC, qui avait eu comme élèves à peu près tous les cinéastes qui comptent aujourd’hui, et y avait forgé tant d’amitiés précieuses. Le père inquiet mais tellement fier et admiratif de ses enfants, de ses petites-filles. L’ayant-droit qui s’est employé à faire rayonner l’œuvre de Desnos auprès du grand public, toujours fidèle à l’esprit du poète et dévoué à sa mémoire. […] Jacques avait hérité des Surréalistes leur culture et leur liberté, une passion exigeante pour tous les arts, un goût pour l’irrévérence et un humour féroce. » [Gaëlle Nohant sur le site de l’Association des amis de Robert Desnos] « Le procès de la peinture dite naturaliste et qui trouve sa fin dans la reproduction exacte d’un objet ou d’un paysage permanent n’est plus à faire. Depuis longtemps les peintres qui valent d’être considérés ont tourné leur regard fatigué vers les pays des rêves. Ce sont des rêves que les peintures primitives, ce sont encore des rêves que les peintures romantiques que nous pouvons aimer. C’est encore la recherche du rêve qui conduit dans la seconde moitié du XIXe siècle tel paysagiste, tel peintre de nature morte, brusquement déçu par son labeur d’artisan à tenter de créer une atmosphère nouvelle. […] Dans un port de l’extrême-Levant une foule étrange, où les femmes nues qui écrasent des grenades sur leurs seins, coudoient des colporteurs décapités, se presse. Ils disent qu’ils attendent un homme que le ciel et l’amour inspirèrent. De grands bateaux rouges entrent dans le port. Un seul marin en descend en maillot rayé de bleu. Les hommes sages disent que c’est lui, qu’il s’appelle André Masson et que c’est la révolution qui l’envoie en éclaireur. » Robert Desnos, Écrits sur les peintres, Paris, Flammarion, Champs Arts, 2011, pp. 88-90 [édition originale 1984]
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